Mercredi 5 juillet : quelle pluie !

Malheureusement la pluie apparaît et nous mouille. Vite ! Chacun se rue sur son k-way, c’est la grande classe. Surtout pour Kahina (notre Algérienne) qui ne doit pas savoir qu’il pleut en France, puisqu’elle n’a pas de vêtement de pluie. Heureusement que les hommes ont inventé le sac poubelle…

  

C’est ainsi que sous la pluie battante, les courageux fouilleurs tentent de résister à la fureur des éléments déchaînés. Mais que font les dieux, sommes-nous maudits ? Nous avons pourtant prié les divinités de la fouille ce matin. Mais le pluie continue, toujours plus forte, le terrain devient franchement boueux. Il ne reste plus qu’à déserter le navire.

Et que fait un fouilleur qui ne peut pas fouiller ? Il dort ? Il mange ? Il joue ?

 

Et non, il lave, il frotte, il brosse céramiques et ossements pour les faire briller et ainsi permettre à Cécile, céramologue patentée et à Emeline, archéozoologue assermentée, de menée à bien leur enquête pour faire parler ces éléments peu bavards pour le commun des mortels. Il faut les voir prendre qui un os pas plus grand qu’un cure dent et nous dire toute fière « voici un fragment de scapula de porc, on voit encore très nettement les traces de découpes »… et qui prendre un vieux tesson informe et tout moche et vas-y les « alors ça c’est du Dressel 20, on peut facilement le dater du tout premier quart du IIe siècle, c’était une cruche, il y avait là une anse et là un bec verseur… » Ouaou, pour faire craquer les mecs y a rien de tel…