Du 15 au 30 octobre : et c'est reparti

Coucou, nous revoilou, comme dirai l’autre… Puisque nous n’avons pas suffisamment bien travaillé cet été (il reste quelques petites questions en suspens) et puisqu’il y a urgence (les travaux d’aménagement débutent en juillet prochain), nous revoilou pour 15 jours sur le site avec une petite équipe, mais motivée. Cinq garçons, une fille, et quatre recrues supplémentaires durant le week-end.

Je passe sur les détails (les maladies des uns et des autres, seules la frêle jeune fille saura résister aux miasmes emmenés par notre ami Jef. Merci Jef), pour aller à l’essentiel : nous avons tout compris (enfin presque).

 

En réalité, le mystérieux mur parallèle à l’aqueduc et le drain sont une seule et même structure. Le drain a certainement servi, dans un premier temps, de fondations du mur. Après sa destruction il aurait alors servi de drain. 

Cette photo se situe à la jonction entre la pile (à droite) et l’un des murs de fermeture d’arche. Elle montre que la face est de la pile (recouverte par le mur) a été recouvert de joint tiré au fer. Ce qui nous donne une bonne raison supplémentaire de penser que les murs de fermeture ont été construits dans un second temps, après la fin de la construction de l’aqueduc. Mais quand ? Nous ne pourrons jamais répondre à cette question.

Autre élément passionnant, au fond de certaines ornières, des traces de roues ont été identifiées. Ces ornières nous apportent de nombreuses informations sur les chariots antiques : largeur de la roue (7,5 cm), largeur entre les roues (variables entre 1,15 m et 1,70 m).