Mercredi 11 juillet : jour béni des dieux !
Ce jour est béni des dieux ! Pas une goutte de pluie, quelques nuages, bref un temps idéal pour fouiller. Du coup on en profite, grasse mat', sieste monumentale et fête toute la nuit. Du moins, c'est de ça que rêvent les fouilleurs. Malheureusement pour eux, le programme est tout différent : fouille, pelle - pioche, fouille. C'est sympathique aussi.
Quelques petites nouveautés intéressantes :
En secteur 10, chez Guillaume, découverte dans une fosse de récupération de pile d'un fragment de canal, composé de l'éternel mortier de tuileau (mortier rouge composé d'un mélange concassé de tuiles, d'où son nom, qui est étanche). Mais, élément intéressant ici, un grand morceau de tuile y est inséré qui attesterait d'une possible réfection du canal...
En secteur 11, chez Laurent, fouille du trou dans le mur que nous avions pris à l'origine pour une ornière et qui semble plutôt être un drain d'évacuation de l'eau, un passage permettant à l'eau de franchir le pont-canal. Ce drain est comblé par différents niveaux de destruction. Il est d'origine, c'est à dire construit en même temps que le mur.
Et voilà, quand je vous parlais de sieste monumentale, voilà les fouilleurs en pleine action, de vraies loques.
En secteur 3, chez Bruno, fouille d'un niveau de circulation le long de l'aqueduc, rien d'extraordinaire par rapport à ce qu'on a déjà vu ! Les fouilleurs de ce secteur sont vraiment de vrais feignasses, incapable de bien bosser : je vais être obligé de sévir et de leur faire tâter du bâton pour leur apprendre. Ou alors j'en prends un pour exemple, Raoul, et je le fouette jusqu'au sang. Raoul n'est pas son vrai nom, en fait il s'appelle Thomas, mais le grand jeu est en ce moment de se re-baptiser. C'est ainsi que je m'appelle désormais Solange, Anaïs devient Momo, Cécile devient Sophie et Eric Marc.
Et pour terminer, voici les fouilleurs du secteur 31, chez Cyril, qui est la reprise de la fouille Eveha qui donne déjà plein de résultats passionnants mais je vous en reparlerai quand on aura progressé, tellement nos hypothèses sont folles...